posted on 2023-06-08, 16:16authored byAlexandra Reynolds
Titre en français: Enseignants-chercheurs: apprendre l’anglais pour enseigner en anglais. Quelles sont les attitudes des enseignants-chercheurs face à l’évolution de leur statuts? En France, les enseignants-chercheurs utilisent l’anglais pour écrire des articles scientifiques et pour participer à des colloques internationaux. Désormais ils seront également invités à enseigner des matières scientifiques en anglais. Comment vivent-ils ces différentes obligations d’employer cette langue dans le cadre de leur travail ? Lors de cette enquête sociolinguistique menée à la Faculté des Sciences de Nantes, des chercheurs ont partagé leurs sentiments vis à vis de leur vécu d’apprenants et d’utilisateurs de l’anglais sur une durée d’au moins 20 années. Les outils méthodologiques ont été des questionnaires, des narrations d’expérience en forme de “journal intime de l’apprenant”, des schémas en forme de mind-map, des tables rondes et des entretiens filmés et enregistrés. Cette étude socio-interactive s’appuie sur des théories d’identités professionnelles et communautaires (Zhang, Meinhoff, Wenger). De plus, suite à cette campagne d’entretiens, certains enseignants-chercheurs ont pu s’exprimer sur leur vécu à propos de la loi Fioraso. Nous avons ainsi réfléchi sur l’impact qu’elle pourrait avoir sur les vies professionnelles au sein de la communauté scientifique internationale. Nous articulerons donc nos réflexions autour de ces vécus d’enseignants-chercheurs (ponctués d’exemples) pour mieux comprendre les effets de cette interaction complexe qu’ils entretiennent par nécessité avec la langue anglaise. Une relation professionnelle avec la langue anglaise, comme vecteur de connaissances, peut en effet influencer des aspects identitaires, tels la vie personnelle, communautaire et relationnelle. The aim of this article is to highlight some examples from a recent and ongoing socio-linguistic study carried out at Nantes science faculty. The participants, who are researchers at Nantes science faculty, France, were asked to reflect on how they had learnt English, how they used it today and how they perceived using it in the future. The context of the Fiaroso law (2013) also meant that the participants of this study could imagine teaching their specialist subject in the near future. The recent law has had an impact on the interest in my own study on English is used and perceived by members of a scientific community. The qualitative data were helpful in answering the research questions: How do certain scientists at Nantes science faculty relate to a perceived obligation of having to use English at work, how does being part of a professional scientific community relate to attitudes to L2 English and how do individuals position themselves within the macro-institutional context of the Fioraso law (2013)? This paper will describe the current institutional legislation concerning the use of English in French higher education. The main arguments will be centred on how institutional, global and local attitudes come into play in one individual. The data for this study was collected via questionnaires, semi-directive interviews, mind-mapping, classroom observations and teacher journals. The methodology will be explained and a few examples of the arising data will be given. This socio-interactive study is based on theories of professional identity (Zhang 2007, Mondada 2013) where the individual is considered within communities of practice (Wenger 1999, Norton 2000).
History
Publication status
Published
File Version
Published version
Journal
Actes du colloque: Colloque doctoral international de l’éducation et de la formation. Nantes: 28 -29 Novembre 2013
Publisher
Centre de recherche en éducation, Université de Nantes